Feuillet Hebdo de la Revue Fiduciaire
L’essentiel
✓ Pour être protégé, le lanceur doit avoir agi « sans contrepartie financière directe »,
et non plus « de manière désintéressée ». / 8-2
✓ La réforme redéfinit les violations ou menaces justifiant une alerte. / 8-3
✓ Le lanceur d'alerte pourra signaler des faits qui lui ont été simplement rapportés
(donc dont il n'a pas eu personnellement connaissance), à condition que ces faits lui aient été communiqués dans le cadre de ses activités professionnelles. / 8-4
✓ Le lanceur d'alerte n'est plus obligé de passer par un signalement interne avant de pouvoir
effectuer un signalement externe. / 8-6
✓ La divulgation intervient nécessairement en dernier lieu, après l'échec d'un signalement externe. Mais elle peut être privilégiée dans certaines situations particulières, redéfinies par la loi. / 8-8
✓ La loi renforce le cadre juridique de la procédure de recueil d'alerte que doivent mettre
en place les entreprises d'au moins 50 salariés. / 8-9
✓ La réforme dresse une liste de mesures qu'il est interdit de mettre en oeuvre à l'encontre
d'un lanceur d'alerte. / 8-10
✓ Les mesures de protection spécifiquement prévues par le code du travail sont
réaménagées. / 8-11
✓ La protection conférée par le code du travail aux lanceurs d'alerte est étendue à d'autres personnes, notamment celles qui ont témoigné d'agissements de harcèlement moral ou sexuel. / 8-12
✓ La loi pose le principe de l'irresponsabilité civile du lanceur d'alerte (sous certaines
conditions) et complète les dispositions relatives à son irresponsabilité pénale. / 8-13
✓ Le règlement intérieur devra rappeler la protection dont bénéficient les lanceurs d'alerte.
/ 8-14
✓ En cas de litige, le lanceur d'alerte qui obtient la condamnation de son employeur pourra
bénéficier, à titre complémentaire, d'un abondement de son CPF. / 8-15