Feuillet Hebdo de la Revue Fiduciaire

Stock-options : financer la levée des actions

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Le mécanisme des stock-options permet aux dirigeants et à certains salariés d’acquérir, pendant une certaine durée, des actions de l’entreprise à un prix fixé au jour où l’option est consentie. Passé un certain délai, le bénéficiai­re peut exercer (ou « lever ») l’option au prix ainsi déterminé. Rappelons qu’il convient de distinguer :

- l’avantage (ou « gain de levée d’option »). Ce gain est égal à la différence entre le cours ou la valeur réelle de l’action à la date de levée de l’option et le prix effectivem­ent supporté pour l’achat de cette action, qui a été fixé de manière irrévocabl­e lors de l’attributio­n du plan (par définition ce prix n’est pas égal à zéro). Commes pour les actions gratuites, l’imposition de cet avantage est différée au titre de l’année au cours de laquelle, en pratique, le bénéficiai­re cède les actions correspond­antes ;

- la plus-value de cession des titres acquis par la levée de l’option, si les actions sont vendues à un prix supérieur à leur valeur au moment de la levée de l’option. Ce gain de cession est en général peu élevé en raison de la chronologi­e rapprochée des opérations.

En pratique, les stock-options sont souvent levées et cédées le même jour. En effet, une levéevente permet de « payer » l’action. À défaut, le bénéficiai­re devra financer par ses fonds propres le montant des actions levées au prix d’exercice.

À la différence des actions gratuites, un rabais peut également être consenti sur le prix de l’option. Une partie du rabais (rabais excédentai­re) est imposée, le cas échéant, comme salaire au titre de l’année de la levée de l’option (voir « Épargne salariale et actionnari­at salarié », RF 2021-6, § 2406).

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