Gourmand (Vie Pratique)

LA NOIX DU PÉRIGORD, Un trésor régional

Fraîche ou sèche, la noix du Périgord se déguste toute l’année. Son AOP regroupe 612 communes qui s’étendent sur les départemen­ts de la Dordogne, du Lot, de la Corrèze et de la Charente. Un savoir-faire historique à savourer tous les jours pour profiter d

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UNE HISTOIRE ANCESTRALE

Les hommes de Cro-Magnon, il y a 17 000 ans, en avaient déjà dans leurs abris. Au xiiie siècle, l’huile de noix était essentiell­e dans l’économie du Périgord. Au Moyen Âge, les paysans s’en servaient par exemple comme monnaie d’échange pour payer leurs baux. Dès le xve siècle, les exportatio­ns de l’huile ont commencé, pour atteindre leur apogée au xviiie siècle. Depuis, c’est devenu un véritable trésor national, et la noix du Périgord a obtenu son AOC en 2002 et son AOP en 2004.

UNE APPELLATIO­N, QUATRE VARIÉTÉS

L’AOP noix du Périgord regroupe quatre variétés : la corne, la marbot, la grandjean et la franquette. La première se conserve très bien. Répandue dans la région de Hautefort, on la reconnaît à son calibre moyen et son cerneau extrêmemen­t blanc. On l’apprécie pour sa saveur douce et sucrée. La deuxième, également appelée « noix primeur », est produite en Corrèze dans le secteur de Meyssac, Beaulieu et Argentat. Aussi bonne fraîche que sèche – son goût rappelle celui de l’amande non séchée –, on la trouve dès les mois de septembre-octobre. Cependant, sa coque, assez fragile, rend sa conservati­on aléatoire. La grandjean, quant à elle, a plus de caractère avec un goût marqué et une pointe d’amertume. La franquette est préférée pour son goût très délicat de noisette.

UN ATOUT BIEN-ÊTRE…

Excellente pour la santé, elle est riche en lipides, protéines, éléments minéraux, vitamines et en oméga 3. Il est d’ailleurs conseillé de manger 3 à 5 noix par jour pour profiter de tous ces bienfaits. Pour les sportifs, c’est une mine d’or nutritionn­elle.

... ET DANS L’ASSIETTE

Elle se déguste à chaque étape du repas. En entrée, avec une salade de chèvre chaud par exemple, en plat avec un magret de canard en croûte, ou avec du poisson en chapelure, et en dessert, il y a l’embarras du choix : le traditionn­el gâteau aux noix, avec des fruits, en poêlée, etc., tout est prétexte à l’utiliser. Elle apportera toujours croquant et gourmandis­e.

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