Gourmand (Vie Pratique)

Week-end. Allez, c’est raclette !

Un plat gourmand, facile à préparer et qui met tout le monde d’accord ? La raclette ! Allez hop, on sort l’appareil et les poêlons, on cuit les pommes de terre, et il n’y a plus qu’à…

- Par Aurélie Michel

Raclette, c’est avant tout le nom d’un fromage. Le Raclette suisse du Valais AOP, mais aussi, côté français, la raclette « de Savoie », labellisée IGP début 2017. Sous ce nom, elle est alors nature, ni aromatisée ni fumée : rien qu’un bon goût de lait cru et une texture bien fondante. Attention à ne pas la confondre avec les barquettes de fromages à raclette industriel­s, qui affichent du lait pasteurisé et des colorants sur l’étiquette : bien moins bon ! Histoire de varier les plaisirs, on choisit d’autres (bons) fromages : morbier, fromage de brebis et même bleu, chèvre ou encore maroilles. Tout est permis… Côté proportion­s, comptez 180 g de fromage par personne. Et pour qu’il fonde plus vite (ben oui, on est pressé !) et qu’il ait encore plus de goût, on le sort du frigo au moins une heure à l’avance. Si on peut vous donner un autre conseil, gardez toujours un oeil sur votre poêlon, car il existe deux risques principaux si on l’oublie : que le fromage grille littéralem­ent (à moins d’aimer !), ou qu’un voisin distrait ou carrément malintenti­onné se l’approprie…

POMMES DE TERRE ET CHARCUTERI­ES

à chair ferme, qui ont une bonne tenue à la cuisson et ne finissent pas en purée quand on les coupe. Citons notamment l’amandine, la charlotte, la ratte, la roseval et la belle de Fontenay. On peut les couper en deux et les faire dorer sur la plaque de l’appareil à raclette : non seulement cela les garde au chaud, mais en plus, c’est délicieux ! On accompagne le tout avec quelques petits champignon­s de Paris crus coupés en lamelles et une salade verte, pour apporter un peu de fraîcheur tout en restant dans la simplicité. Sans oublier les charcuteri­es ! Le jambon blanc est un classique. Le choisir « à l’os » évite les mauvaises surprises : il vient à coup sûr d’un seul et même morceau, c’est la raison pour laquelle ses tranches ne sont jamais uniformes et présentent une petite fente à l’endroit où était l’os. On pense aussi à la coppa, à la mortadelle, au jambon cru ou encore à la rosette…

QUEL VIN POUR L'ACCOMPAGNE­R ?

Par ici, l’antisèche : avec un vin blanc sec type chignin, saint-joseph ou apremont, on est sûr de ne pas se tromper. Côté rouges, un jongieux ou un chautagne. On peut même oser la bière, blanche ou IPA (pourquoi pas de Savoie !). Et, pour se la jouer Savoyard jusqu’au bout, on arrive avec une bouteille de génépi sous le bras pour le digeo. Histoire de faire sensation, on retient la leçon : le génépi est une plante qui pousse à 2 000 m d’altitude. Pour obtenir cette liqueur, l’une des méthodes consiste à la faire macérer au moins 15 jours dans l’alcool. On peut la concocter soi-même (à condition bien sûr de se procurer des brins de génépi…) avec de l’alcool et du sucre.

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