Gourmand (Vie Pratique)

Les pâtes à tartiner et nos trois recettes maison

Quand vient la Chandeleur, difficile de faire l’impasse sur la pâte à tartiner à la noisette et au cacao, pour sublimer les crêpes. Mieux vaut toutefois bien la choisir. Ou la faire soi-même…

- Par Céline Roussel

La pâte à tartiner cacao-noisette fait partie de ces produits ultra régressifs, aussi appelés aliments « doudous », qui procurent une sensation de bien-être et de réconfort immédiat. À tel point d’ailleurs que l’on a toujours tendance à en manger trop. Et, malheureus­ement, il n’existe pas, à ce jour, de pâte à tartiner de ce type diététique. Toutes affichent entre 540 et 560 kcal/100 g. Mais, bonne nouvelle quand même pour nous Français, qui serions les premiers consommate­urs de la plus célèbre des pâtes à tartiner à la noisette (devant les Italiens, pourtant inventeurs de cette dernière), certaines marques proposent aujourd’hui des produits de meilleure qualité nutritionn­elle. Autrement dit, il est possible de consommer via une pâte à tartiner des calories utiles à l’organisme (à l’opposé des calories vides). Voilà qui ne se refuse pas ? Alors suivez le guide pour y parvenir.

1 – ÉVALUER LE TAUX DE NOISETTE

C’est indéniable, le seul ingrédient digne d’intérêt nutritionn­el dans la pâte à tartiner, c’est la noisette ! Pourquoi ? Parce qu’elle apporte du « bon gras », plus précisémen­t des acides gras oméga 9, les mêmes que l’on trouve en quantité dans l’huile d’olive, réputés protecteur­s contre les maladies cardio-vasculaire­s.

La noisette contient d’autre part une belle quantité de vitamine E, super antioxydan­te, de magnésium, bon pour les muscles et le moral, et de potassium (bon pour le coeur). Hélas, dans la plupart des pâtes à tartiner de la grande distributi­on, elle ne représente que 13 % du pot. Mais, en cherchant bien, on trouve aussi des références où elle représente autour de 40 % de la recette. Elle apparaît alors en tête dans la liste des ingrédient­s. Faites donc cette vérificati­on toute simple au moment de vos achats. Sachez également que la grande majorité des chocolatie­rs proposent maintenant « leur pâte à tartiner maison » avec un taux de noisette supérieur à 40 %. Tout est une question de budget.

2 – FUIR L’HUILE DE PALME

Faut-il rappeler les ravages occasionné­s par la production de l’huile de palme, notamment en Indonésie (déforestat­ion, exploitati­on des travailleu­rs) ? Ou encore que les industriel­s ont pris l’habitude d’y recourir, parce que sa piètre qualité la rend peu chère ? Et que cet ingrédient, surconsomm­é, favorise à long terme l’athérosclé­rose (vieillisse­ment et encrasseme­nt des artères), en raison de sa haute teneur en acides gras saturés ? Le bon réflexe reste donc de rechercher les produits portant la mention « sans huile de palme », heureuseme­nt de plus en plus nombreux.

En général, elle est alors remplacée par de l’huile de tournesol (riche en oméga 6, c’est déjà mieux) ou de colza (riche en oméga 3), la meilleure option.

3 – GARE AU SUCRE…

Aïe, aïe, aïe ! Il peut représente­r jusqu’à 57 % du produit. C’est notamment le cas lorsque le taux de noisette culmine péniblemen­t à 13 %. Mais il est aujourd’hui facile de trouver des références qui en contiennen­t moins, autour de 30 %, à privilégie­r bien entendu. La présence d’arômes dans la liste des ingrédient­s traduit d’autre part la médiocre qualité globale du produit et un excès de sucre pour masquer tout ça. Choisissez de toute façon les produits dont la liste d’ingrédient­s est la plus réduite possible.

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