Gourmand (Vie Pratique)

Notre invitée

- Par Nicole Réal

Séverine Ferrer

Animatrice, comédienne, chanteuse, Séverine Ferrer fête son retour sur le petit écran. À partir du 5 avril, chaque dimanche, la chaîne My Cuisine diffuse à 11 h 30 « On dîne chez Séverine », une émission dans laquelle la jeune femme nous fera partager son amour des bons petits plats. Quel est le concept de votre nouvelle émission culinaire?

Ce moment de détente, de partage, de gourmandis­e et de bonne humeur propose une cuisine facile, accessible et que j’aime faire. Les habitants de La Réunion, dont je suis originaire, ont le sens de la conviviali­té. À 23 ans, après la naissance de mon premier enfant, pour lui éviter les petits pots, j’ai commencé à cuisiner. Je me suis prise au jeu et c’est devenu une passion au point que, pour exaucer le rêve de mes enfants, j’ai participé à une spéciale célébrités d’« Un dîner presque parfait ». Dans cette émission, que j’ai été ravie de gagner, j’ai montré mes talents culinaires à un public qui me connaissai­t avant tout à travers des émissions de divertisse­ment.

Quels sont les invités qui inaugurent vos dîners?

Pour la première émission, placée sous le signe du théâtre, j’invite Danièle Évenou et Franck Leboeuf. En hommage à Jacques Martin, je cuisinerai pour Danièle un gratin dauphinois façon Jacques Martin. Il y a dix ans, elle m’avait fait goûter ce plat et avait eu la gentilless­e de me confier la recette, que vous découvrire­z pendant le dîner. Pour chaque invité, j’ai essayé de choisir des plats savoureux et qu’ils ne connaissen­t pas.

Quel plat avez-vous cuisiné pour remporter «Un dîner presque parfait»?

Choisir le cari bichiques, une spécialité créole de La Réunion, était un choix audacieux. Pour les Réunionnai­s les bichiques, de tout petits poissons, des minuscules alevins de différente­s sortes, préparés avec une sauce bien de chez nous, sont l’équivalent du caviar. D’ailleurs, nous les cuisinons essentiell­ement pour les grandes occasions comme Noël. Côté dessert, j’étais contente du succès de mon tiramisu à la mangue.

Quels sont les ingrédient­s de base que vous utilisez pour cuisiner au quotidien?

Comme je les adore, je dispose d’un énorme placard avec des épices de toutes sortes. Je cuisine au feeling et j’aime bien adapter les recettes au gré de mes humeurs et de ma fantaisie. Les épices apportent à tous mes plats ma touche personnell­e. Comme j’adore la patate douce, je la cuisine à toutes les sauces. Pour les enfants, je privilégie les plats qu’ils aiment, comme les frites fraîches ou des cordons-bleus revisités.

Êtes-vous plutôt viande ou poisson?

Je n’ai pas de préférence, je cuisine les deux. L’un de mes fils ayant adopté le régime vegan, j’ai appris à m’adapter. C’était d’ailleurs très marrant car cela m’a permis tester de nombreux aliments et de découvrir ainsi des légumes que je ne consommais pas forcément, comme le panais ou la courge butternut, mais aussi des nouvelles recettes et de nouvelles saveurs.

Pourquoi votre fils est-il devenu vegan?

À 19 ans, il a pris conscience de la réalité du monde qui l’entoure et, pour être en accord avec ses idées sur l’environnem­ent, il a changé son régime alimentair­e. Même si, en tant que maman de trois enfants, au quotidien, il n’est pas toujours facile de respecter ce choix, je suis entièremen­t d’accord avec cette démarche. On s’est organisés pour que, deux ou trois fois par semaine, toute la famille mange vegan.

Quel est le plat de votre enfance dont vous gardez la saveur en bouche?

Le cari de langouste. Chaque année, lorsque je vais chez mes parents pour les fêtes, c’est toujours un moment de bonheur de déguster ce plat qui fait partie de notre savoir-faire et de notre culture.

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