LOLA DEWAERE

« Je suis très vigilante sur le contenu de mon assiette »

Depuis le 13 mars, chaque vendredi, France 2 diffuse la nouvelle saison de « Astrid et Raphaëlle », une série dans laquelle l’actrice Lola Dewaere incarne une commandante de police qui fait équipe avec une femme brillante, autiste Asperger. Par Nicole Réal

Êtes-vous du genre gourmet ou gourmand?

Plutôt gourmet. Si un plat n’est pas à mon goût parce qu’il n’est pas bien cuisiné, même si je meurs de faim, je ne le mangerai pas. Il me faut des bons produits préparés dans une bonne recette.

Avez-vous toujours été vigilante sur votre alimentation?

Je n’achète que des bons produits de saison et, en général, vendus dans les coopératives. Très jeune, j’ai suivi un régime, donc je connais tous les produits bons ou mauvais pour le corps, et toutes les associations qui aident à rester en bonne santé. En fait, les aliments n’ont plus aucun secret pour moi ! En revanche, je souffre parfois d’angoisse ou de minidépression. Même si c’est rare, il m’arrive subitement de manger très mal et en excès. Comme je ne pratique aucun sport, j’élimine assez mal et j’accumule donc très vite quelques kilos. En vacances, les copains sont étonnés de mes problèmes de poids parce qu’ils constatent que mon alimentation est pourtant très bien équilibrée.

Pourquoi avez-vous suivi un régime?

Dans la famille, du côté de ma mère, il n’y a aucun problème. Mais je tiens plutôt de la famille de mon père [l’acteur Patrick Dewaere, ndlr], dans laquelle ils sont presque tous plutôt baraqués et assez ronds. Ma grand-mère, l’actrice Mado Maurin, avait tendance à grossir, et ma mère m’a confié que mon père, qui était très vigilant sur son poids, se mettait souvent au régime. Moi, j’ai commencé à avoir des problèmes vers 10 ans avec une boulimie, signe d’un manque qui relevait évidemment de la psychologie, mais aussi de la génétique.

Physiquement, vous êtes une belle femme, pourtant, vous semblez en douter…

C’est marrant parce que, même si je n’ai aucun problème pour être courtisée par les hommes, je reçois plus de compliments de la part des femmes que des hommes. J’ai l’impression d’avoir un physique qui correspond mieux à l’idéal féminin de la femme que masculin. En général, les hommes sont très attirés par les femmes avec des formes, mais, en société, ils préfèrent s’afficher au bras d’une fille filiforme. Heureusement, ce comportement commence à évoluer.

Quel est votre menu idéal?

Même si j’en consomme beaucoup moins, pour moi, il n’y a pas de bon repas sans viande. À part le gibier, j’adore toutes les viandes. Le coq au vin de ma grand-mère est pour moi un plat d’anthologie. J’aime aussi les légumes, sauf le radis rose, que j’exècre, alors que je n’ai aucun problème avec le radis noir !

Quel plat aimez-vous préparer pour vos amis?

Je ne mets jamais les pieds derrière les fourneaux. Si je suis obligée de prêter main-forte à un cousin pour un repas de famille, je ne m’en sors pas mal, mais je déteste cuisiner. C’est drôle parce que, gamine, je passais des heures à mitonner des plats dans la cuisine de ma grand-mère.

Êtes-vous tentée par le régime vegan?

Comme j’ai plusieurs amis qui le sont, je me suis renseignée sur la question. Même si cela ne me tente absolument pas de le suivre, ce régime m’intéresse parce qu’il y a un vrai phénomène autour de cette façon de s’alimenter. Je suis sensible au fait d’informer les gens sur l’importance d’être éco-responsable en mangeant moins de viande.

Quel est le plat de votre enfance dont vous gardez un souvenir ému?

Je ne mange plus de jeunes animaux, mais je n’ai jamais oublié le gigot d’agneau au thym de ma grand-mère, qui était notre plat dominical.