Gourmand (Vie Pratique)

Bernard Lecoq

« Même si je ne passe pas ma vie derrière les fourneaux, j’ai le goût des bonnes choses. »

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Le mercredi 8 avril 2020, France 2 diffuse à 21 h 05 « Vivre sans eux », un téléfilm avec le comédien Bernard Le Coq, qui incarne un père à la recherche de son fils disparu sans laisser de traces. En période normale, êtes-vous gourmet ou gourmand ?

Les deux ! Je peux être gourmand, mais parfois, devant certains plats raffinés, délicats et très élaborés, je peux me montrer fin gourmet. Même si je ne passe pas ma vie derrière les fourneaux, j’ai le goût des bonnes choses. J’aime la cuisine traditionn­elle comme le poulet rôti de ma mère, le boeuf bourguigno­n ou le cassoulet. Sur le tard, j’ai pris l’habitude manger du poisson et, comme ma mère me disait toujours qu’il fallait manger plus de verdure, je consomme beaucoup de légumes.

Aimez-vous passer du temps à cuisiner ?

Je ne suis pas devenu, d’un seul coup, un grand chef, mais, fort heureuseme­nt, comme nous avons encore le droit de continuer à manger correcteme­nt, je me régale avec des produits aussi simples que des pâtes, des pommes de terre ou du riz.

En général, êtes-vous soucieux de votre régime alimentair­e ?

Oui, j’aime manger et, pour rester en forme, souvent, je me mets à la diète pendant une journée entière.

Si, avant de passer à table, je suis affamé, je peux me goinfrer, d’où la nécessité pour moi de faire attention pour ne pas accumuler les kilos. En général, je m’applique à manger sainement en préservant un bon équilibre pour éviter des carences, notamment au niveau des vitamines. J’ai la chance de disposer de tous les éléments qui me permettent de suivre ces principes.

Votre rôle de restaurate­ur dans la série « Une famille formidable » vous a-t-il incité à mieux cuisiner ?

C’est surtout mon ami Joël Santoni, le réalisateu­r de la série, qui était un grand chef. Ses plats étaient vraiment dignes d’un trois-étoiles ! Comme j’ai le goût de la bonne chère et du bon vin, pour mon plus grand plaisir, il m’emmenait dans des restaurant­s très réputés, que d’ailleurs je continue à fréquenter. Grâce à son côté fine gueule, dans une ville inconnue, instinctiv­ement il dénichait la bonne adresse, alors que moi, c’est tout le contraire ! Et, ce n’était pas forcément l’établissem­ent le plus réputé de la ville, parfois c’était juste un petit estaminet qui ne payait pas de mine.

Sur les tournages de la série, avez-vous également bien mangé ?

Oui, tout le temps. Si l’on tournait à l’extérieur de Paris, Joël avait ce plaisir d’inviter toute l’équipe, y compris les enfants. Il aimait ce moment de partage. Lorsque l’on tournait des scènes avec des ingrédient­s, c’était toujours des produits de qualité. Pour éviter le gâchis, les plats, préparés par un très grand chef cuisinier pour les besoins du tournage, étaient ensuite servis aux figurants qui jouaient les clients du restaurant.

Avez-vous profité de ce rôle pour apprendre quelques recettes ?

J’ai travaillé avec cet ami restaurate­ur qui m’a appris la gestuelle pour jouer le rôle. Je sais faire semblant de bien cuisiner, mais c’est ce n’est qu’une illusion. En même temps, je fais de mon mieux car réussir un bon plat de pâtes ou de simples oeufs au plat, ce n’est pas si évident.

Durant cette période de confinemen­t, quel plat vous remonte le moral ?

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PHILIPPELE­ROUX_FTV C’est grâce au réalisateu­r d’« Une famille formidable » que Bernard Lecoq a découvert la grande cuisine.

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