Et si on lâchait prise ?

« J’ai pris plus de 5 kilos », « Je me réfrène et je ne m’en sors pas », « J’arrête le sucre »… Les phrases démotivantes et les injonctions ne manquent pas, en ce moment. Il faut le dire : après cette année plus que particulière, selon les sondages, en France, on a grossi.

« Et après ? » me direz-vous… Cela veut-il dire qu’il faut tuer notre plaisir de manger ? Culpabiliser à chaque bouchée et s’imposer un programme à la Margaret Thatcher version cuisine, « une casserole de fer dans une manique de velours » ? Nous, on dit non ! L’un des principaux bonheurs que l’on va retrouver, c’est celui d’être réunis, même si cela reste en nombre limité – six, a priori, au restaurant ; alors, on va peut-être éviter d’avoir aussi un nombre restreint d’ingrédients dans l’assiette ! Évidemment, cela ne veut pas dire faire n’importe quoi, comme éviter savamment tout légume et ne manger que des chips. Seulement, on évite de s’inscrire dans un rapport punitif à son corps et à soi. Et surtout, on fait preuve d’indulgence. Après une période aussi mouvementée, soyons plutôt reconnaissants envers notre corps de nous avoir accompagnés tout du long, et même, remercions-le en savourant notre plat préféré !

Bonne lecture,