Gourmand (Vie Pratique)

Les chinoiseri­es multicolor­es de Petit Pan

Au premier coup d’oeil, on reconnaît son univers coloré à l’esprit bohème où les papillons, les poissons et les fleurs embellisse­nt les lampions et autres tissus.

- Par Gwenaëlle Conraux

petit Pan, c’est d’abord une histoire d’amour : la rencontre de Myriam de Loor, une institutri­ce belge devenue styliste-coloriste, et Pan Gang, le descendant d’un grand maître du cerf-volant chinois. À la naissance de leur fils, Émile, la maman de Pan leur envoie une petite veste et un pantalon molletonné­s, faits main, « avec des motifs pétillants et audacieux », se souvient la créatrice de la marque. En 2002, ces deux amoureux décident de créer des objets du quotidien bouillonna­nts de couleurs qui réinterprè­tent les traditions de la culture chinoise.

Une marque joyeuse

Aucune pièce n’échappe à leur bonne humeur et surtout pas la cuisine. Carreaux de ciment, toiles cirées, rideaux, papier peint, sacs pour aller faire les courses ou sacs à goûter isothermes, leur univers se veut avant tout pratique et facilitate­ur du quotidien. Les tabliers sont déclinés pour les adultes et les enfants bénéficien­t même de coton enduit pour éviter les catastroph­es. Les tissus se transforme­nt en guirlandes de fanions colorés pour donner un air de fête à la maison et les « koinobori », ces poissons cerfsvolan­ts porte-bonheur au Japon, deviennent des sacs de rangement.

Une invitation au voyage

La couleur rose est l’une de leurs marques de fabrique et se veut éclatante. Elle rejoint souvent l’orange ou le rouge mais vient aussi donner de l’éclat au gris souris. Le vert menthe ou le bleu céladon se déclinent à l’envie dans de jolis cotons Oeko-Tex, garantis sans substances nocives et qui protègent la peau des petits et des grands. Les coloris se mêlent à des imprimés couverts de fleurs et de motifs géométriqu­es, même si quelques tissus unis se glissent ici et là. Les deux créateurs en ont imaginé plus de 200 ! La marque perpétue aussi la tradition et le savoir-faire de la famille de Pan et de l’art traditionn­el chinois. Si les cerfsvolan­ts, lampions et mobiles sont designés à Paris par Myriam et Pan, ils sont réalisés dans l’atelier des parents de Pan. Les artisans assemblent de petites baguettes de bambou qu’ils subliment en jouant avec la transparen­ce du papier de soie, qui leur donne des allures diaphanes. Les créations sont ensuite peintes à la main, ce qui rend chaque pièce unique.

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