La restauration collective en retard
Selon un décret de la loi EGalim publié en avril 2019, les repas servis en restauration collective publique devaient compter, au plus tard au 1er janvier 2022, 50 % de produits de qualité et durables, dont
20 % de produits biologiques. Selon le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, le taux de produits bio dans les cantines scolaires n’atteint aujourd’hui que 10 %. Pour Philippe Camburet, président de la Fnab, le bio dans la restauration collective n’atteindrait que 5 à 6 %. « On est très en retard et cela risque de durer encore longtemps, car l’obligation de 20 % n’est assortie d’aucune sanction si l’objectif n’est pas atteint. Nous sommes dans une situation un peu ubuesque, car ces débouchés non exploités nous permettraient de résoudre une partie de la crise des filières lait et oeufs. »