L’Afrique du Sud mise au régime sec !
La colère gronde dans le vignoble sud-africain après la reconduction de l’interdiction de vente d’alcool dans le pays.
Vente d’alcool interdite. Voilà la mesure anti-Covid inédite mise en place par le président de l’Afrique du Sud Cyril Ramphosa et reconduite trois fois depuis le mois de mars 2020.
C’est justement cette dernière reconduction, le 28 décembre, qui a fait sortir de ses gonds VinPro, le principal syndicat des viticulteurs sud-africains qui a décidé d’attaquer cette décision en justice.
Le secteur viticole d’Afrique du Sud représente en effet un pan important de l’économie et des emplois du pays. On estime aujourd’hui les préjudices de ces interdictions à près de 450 millions d’euros de pertes pour la filière.
VinPro a donc décidé de saisir la Cour suprême du Cap pour faire annuler cette décision : « Face à l’impact dévastateur de cette troisième interdiction sur la filière vitivinicole, VinPro se voit dans l’obligation de se pourvoir devant la Cour suprême du Cap ».
Le syndicat considère notamment que la baisse importante de cas détectés et d’hospitalisation devrait permettre une levée de cette interdiction adaptée selon les provinces. Ainsi dans la province du Cap-Occidental, où la pandémie est maîtrisée, l’interdiction ne se justifierait plus. « L’exécutif provincial devrait être habilité à gérer la vente au détail d’alcool pendant la durée de la pandémie », plaide VinPro.
Le syndicat souhaite donc que les décisions relatives à ces interdictions ou leurs annulations soient déléguées aux pouvoirs provinciaux.
Il faut noter que le président Cyril Ramphosa, élu en 2018, est un homme d’affaires qui a fait fortune en prenant des participations variées, notamment dans les mines, dans l’immobilier et… dans les chaînes sud-africaines de McDonald’s et Coca-Cola.
C’est en famille que les Champseix goûtent aux performances du moteur 3 l de leur Motobloc.
Un nez riche, au fruité profond sur des tanins fins… il sera à son apogée entre quatre et dix ans ! » Le lalande-de-pomerol 2016 du château Vieux-Chevrol n’est pas le seul trésor vivant que JeanPierre Champseix affectionne. Un millésime 1921 n’en finit pas, lui, d’être à son apogée. Par sa robe exceptionnelle. Et sa rareté. Dix-sept exemplaires seulement sont encore répertoriés : une Motobloc, marque de voiture de luxe, créée à Bordeaux en 1902 et disparue en 1932.
CINQ ANS DE RESTAURATION
Un véhicule hors du temps, à mi-chemin par son look entre une automobile et une calèche avec son armature en bois, dans un état incroyable après cinq ans de restauration.
« Quand je l’ai découverte en 2004 dans une annonce, elle m’a intéressée pour son histoire locale. À une époque où d’autres marques ont aussi été “tuées” en Aquitaine par la concurrence de Henry Ford. Il avait
AVRIL 2021 - installé à Bordeaux une chaîne de montage de sa fameuse Ford T, produite en grande série, et valant trois fois moins cher qu’une Motobloc encore fabriquée artisanalement à un exemplaire par jour. »
UN MOTEUR D’AVANT-GARDE
Mais en 2021, cette voiture au moteur 3 l d’avant-garde, et déjà 4 vitesses, fait encore merveille sur la route pour transporter toute la famille.
Côté vignes, le fils Michel et sa compagne Marion, tous deux ingénieurs agronomes, ont pris la relève en 2013 et adopté la viticulture bio. « On a redonné de la vie microbienne aux sols en arrêtant les traitements chimiques et en plantant un rang sur deux féverole, radis, seigle ou moutarde, explique-t-il. Cela a amélioré la porosité du sol et l’enracinement des vignes qui ont ainsi mieux résisté à la sécheresse en 2019-2020 avec au final un vin plus équilibré entre alcool et fruité. » (vinsetvintage.fr)