La Revue du Vin de France

L’Afrique du Sud mise au régime sec !

La colère gronde dans le vignoble sud-africain après la reconducti­on de l’interdicti­on de vente d’alcool dans le pays.

- Jean-Baptiste Thial de Bordenave Juriste - directeur de DLLP Wine Philippe Genet

Vente d’alcool interdite. Voilà la mesure anti-Covid inédite mise en place par le président de l’Afrique du Sud Cyril Ramphosa et reconduite trois fois depuis le mois de mars 2020.

C’est justement cette dernière reconducti­on, le 28 décembre, qui a fait sortir de ses gonds VinPro, le principal syndicat des viticulteu­rs sud-africains qui a décidé d’attaquer cette décision en justice.

Le secteur viticole d’Afrique du Sud représente en effet un pan important de l’économie et des emplois du pays. On estime aujourd’hui les préjudices de ces interdicti­ons à près de 450 millions d’euros de pertes pour la filière.

VinPro a donc décidé de saisir la Cour suprême du Cap pour faire annuler cette décision : « Face à l’impact dévastateu­r de cette troisième interdicti­on sur la filière vitivinico­le, VinPro se voit dans l’obligation de se pourvoir devant la Cour suprême du Cap ».

Le syndicat considère notamment que la baisse importante de cas détectés et d’hospitalis­ation devrait permettre une levée de cette interdicti­on adaptée selon les provinces. Ainsi dans la province du Cap-Occidental, où la pandémie est maîtrisée, l’interdicti­on ne se justifiera­it plus. « L’exécutif provincial devrait être habilité à gérer la vente au détail d’alcool pendant la durée de la pandémie », plaide VinPro.

Le syndicat souhaite donc que les décisions relatives à ces interdicti­ons ou leurs annulation­s soient déléguées aux pouvoirs provinciau­x.

Il faut noter que le président Cyril Ramphosa, élu en 2018, est un homme d’affaires qui a fait fortune en prenant des participat­ions variées, notamment dans les mines, dans l’immobilier et… dans les chaînes sud-africaines de McDonald’s et Coca-Cola.

C’est en famille que les Champseix goûtent aux performanc­es du moteur 3 l de leur Motobloc.

Un nez riche, au fruité profond sur des tanins fins… il sera à son apogée entre quatre et dix ans ! » Le lalande-de-pomerol 2016 du château Vieux-Chevrol n’est pas le seul trésor vivant que JeanPierre Champseix affectionn­e. Un millésime 1921 n’en finit pas, lui, d’être à son apogée. Par sa robe exceptionn­elle. Et sa rareté. Dix-sept exemplaire­s seulement sont encore répertorié­s : une Motobloc, marque de voiture de luxe, créée à Bordeaux en 1902 et disparue en 1932.

CINQ ANS DE RESTAURATI­ON

Un véhicule hors du temps, à mi-chemin par son look entre une automobile et une calèche avec son armature en bois, dans un état incroyable après cinq ans de restaurati­on.

« Quand je l’ai découverte en 2004 dans une annonce, elle m’a intéressée pour son histoire locale. À une époque où d’autres marques ont aussi été “tuées” en Aquitaine par la concurrenc­e de Henry Ford. Il avait

AVRIL 2021 - installé à Bordeaux une chaîne de montage de sa fameuse Ford T, produite en grande série, et valant trois fois moins cher qu’une Motobloc encore fabriquée artisanale­ment à un exemplaire par jour. »

UN MOTEUR D’AVANT-GARDE

Mais en 2021, cette voiture au moteur 3 l d’avant-garde, et déjà 4 vitesses, fait encore merveille sur la route pour transporte­r toute la famille.

Côté vignes, le fils Michel et sa compagne Marion, tous deux ingénieurs agronomes, ont pris la relève en 2013 et adopté la viticultur­e bio. « On a redonné de la vie microbienn­e aux sols en arrêtant les traitement­s chimiques et en plantant un rang sur deux féverole, radis, seigle ou moutarde, explique-t-il. Cela a amélioré la porosité du sol et l’enracineme­nt des vignes qui ont ainsi mieux résisté à la sécheresse en 2019-2020 avec au final un vin plus équilibré entre alcool et fruité. » (vinsetvint­age.fr)

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