La foi d’un optimiste
Tous les oenophiles connaissent Gérard Bertrand, le vigneron vedette du Languedoc-Roussillon. C’est aussi le vigneron-chef d’entreprise le plus optimiste de France. S’il ne l’était pas, ce serait de l’ingratitude car sa vie n’est qu’une suite de succès. Devenu rugbyman, il défend le drapeau tricolore lors de tournois internationaux, puis son père l’initie aux vins. Gérard Bertrand vinifie, vend son vin et commence une série d’acquisitions de près d’une vingtaine de châteaux et domaines, dont le célèbre château L’Hospitalet élu “meilleur vin rouge du monde” en 2019 par un jury anglais !
Tout cela ne figure pas dans le dernier livre de l’auteur mais ce rappel était nécessaire pour saisir l’état d’esprit de Gérard Bertrand dont le propos plus ambitieux est annoncé dans le soustitre : “Pour un monde meilleur”. Dans le premier chapitre (surtout), l’auteur montre qu’il n’est ni naïf ni dupe : la planète est en péril, surchargée d’êtres humains inconscients qui se multiplient inconsidérément, qui sont esclaves de l’argent corrupteur, qui ignorent le passé et ne contrôlent pas l’avenir… Le chapitre 2 est spirituel et religieux, le troisième psychologique, le quatrième écologique et le cinquième annonce un nouvel humanisme.
À lire aussi, d’un autre optimiste, un livre parallèle du scientifique Hubert Reeves : La Fureur de vivre au Seuil.