Vive les grands vins abordables !
otre dernier numéro épingle le grand écart entre les prix des vins (lire La RVF n° 653, septembre 2021). Et vous réussissez, non sans un certain brio, à vous concilier les producteurs de vins de “nantis” et les consommateurs des vins abordables. Sans doute n’avez-vous pas le choix : les consommateurs de vins abordables sont certainement votre clientèle la plus nombreuse. Et les producteurs de vins chers, votre
locomotive. La cohabitation dans le même numéro de l’excellente interview de Mme Bibeyran, qui dénonce les domaines fortunés qui ne paient pas toujours à leur juste prix les petites mains du vignoble, avec certains prix des crus classés de Bordeaux 2018 et 2019 offre un contraste saisissant. Mais n’était-ce pas là, au fond, le message que vous vouliez faire passer : partager ne semble pas le point fort de la nature humaine, même quand l’argent coule à flot ! Personnellement, les excellents vins abordables que vous savez recommander me suffisent amplement. Longue vie à votre revue et aux grands vins abordables ! Jacques Cheminet majacheminet@gmail.com
NOVEMBRE 2021 -
Cher monsieur, il est plaisant de cheminer avec vous sur le terrain de la dialectique. D’un côté, tout le monde réclame de bons vins pas chers. De l’autre, les plus grandes étiquettes font rêver tandis que l’envolée des prix nourrit la frustration. Enfin, les vignerons qui signent des vins d’auteur ont besoin de les vendre à un certain prix pour payer leur peine et vivre correctement. La Revue du vin de France, elle, s’efforce d’éclairer cette scène complexe en suivant deux lois : mettre en avant les vins de qualité tout en défendant l’intérêt des consommateurs. Pas toujours simple, en effet ! D. S.
La RVF.