GABRIELLA CORTESE
“Un seul objectif : le bonheur des invités”
LE SECRET D’UNE BELLE TABLE DE FÊTE ? Les mélanges de couleurs sur la table, les odeurs épicées d’un bon repas, les lumières des bougies, les jolies fleurs… Tout est question d’harmonie des sens. Avec un seul objectif : le bonheur des invités, qu’ils se sentent à l’aise et ressentent une forte sensation de douceur.
UN CONSEIL DéCO ? J’aime les choses anciennes.
Des assiettes vintage, des repose-couteaux en barbotine, des couverts en argent, des petits verres ballon en cristal pour le vin… Tous ces objets qui semblent avoir déjà vécu participent à la parfaite mise en scène du repas de fête.
NAPPES BLANCHES OU COLORéES ? Un vieux drap en lin aux initiales brodées à la main en dessous, une nappe colorée et imprimée au-dessus : le duo indispensable pour créer le plus bel effet. Mais il est indispensable de choisir des étoffes assez longues pour cacher les pieds de sa table qui ont l’art d’attirer l’attention au premier regard, et donc de casser l’effet visuel recherché par la maîtresse de maison.
DO ? Mettre des coupelles sur pied au centre de la table. Je les remplis de choses qui se mangent, comme des noix, des dattes et des amandes. Elles font autant partie du décor que du repas. Et puis des fleurs glissées dans de tout petits vases. Un détail de taille qui a son importance, pour ne surtout pas gêner la discussion avec son voisin d’en face.
DON’T ? Trop encombrer sa table. Elle doit rester facile à vivre le temps du repas, au risque d’être trop guindée et donc de casser l’ambiance.
L’ATTENTION QUI FAIT PLAISIR AUX INVITéS ? Une jolie serviette en tissu, ou un rond de serviette. Il y a aussi de la lavande glissée dans un sachet à l’étoffe imprimée à la main.
VOTRE PREMIER SOUVENIR D’AMBIANCE LIé à NOËL ?
Je me souviens de longs moments passés à préparer Noël. Du côté de ma grand-mère hongroise, ou de celui de ma famille italienne, le repas est sacré. On prend son temps pour cuisiner, dresser sa table avec de la belle vaisselle . Si j’aime garder ces rituels, je suis bien plus métissée maintenant. Dans une version plus bohème et décontractée, je n’hésite pas à mélanger mets et saveurs. La tradition, le côté rigide en moins… Ce que j’appelle mon soupçon d’esprit français !