Les magasins antigaspi On dit oui !
Acheter moins cher vos produits habituels ? C’est possible grâce aux magasins et rayons antigaspi. Dates courtes, changement de packaging, fin de stock, mauvais calibrage, autant de bonnes raisons de les préférer et de faire du bien à votre budget.
Sur les 10 millions de tonnes de nourriture jetées chaque année, 14 % proviennent des distributeurs et des commerces, selon l’Agence de la transition écologique (Ademe). Cette perte représente l’équivalent de 2,8 milliards de repas qui auraient pu être consommés !
Pour limiter ce phénomène, la France a mis en place en 2016 la loi Garot, dont l’objectif était de réduire le gaspillage alimentaire dans la distribution de 50 % par rapport à 2015, en interdisant la destruction des invendus encore consommables. Cette législation a été renforcée en 2019 par la loi Egalim (loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole).
Pour les supermarchés, les invendus représentent 1 à 3 % du chiffre d’affaires. Afin d’éviter les amendes et les pertes, ils ont d’abord soldé, souvent discrètement, certains produits dont la date de péremption approchait. Puis des rayons dédiés ont fait leur apparition. Désormais, il existe des magasins qui se revendiquent antigaspi, où vous ne trouverez que des produits écartés des circuits de la grande distribution. Ils vendent les mêmes aliments que votre supermarché préféré, mais moins cher.
30 à 50 % d’économies
Qu’elles soient physiques, sur le Web ou via une application de smartphone, les boutiques antigaspi
lorsque le temps est mauvais, par exemple ! Une autre explication tient à la saisonnalité. Qui a envie d’acheter des lapins et des cloches en chocolat après Pâques ? Même chose pour les changements de packaging et les emballages événementiels. Le consommateur va préférer acheter une boisson aux couleurs des J.O. de Paris 2024 plutôt qu’à celles de la Coupe du monde de rugby de l’an dernier.
Délit de « sale gueule »
Près de 60 % des produits gaspillés sont des fruits et des légumes. Parmi eux, 15 % ne répondent pas au calibrage alimentaire, l’équivalent d’un concours de beauté pour les tomates, pommes et autres fraises ! Ils n’entrent pas dans les calibres, étant trop petits ou trop gros, ils ont une forme biscornue ou sont peu esthétiques : autant de (mauvaises) raisons qui les font sortir du circuit de la distribution. Même traitement pour les emballages, boîtes et cartons cabossés qui n’ont pas le droit de trôner dans les rayons. Que ce soit dans les magasins traditionnels, les petits commerces ou les boutiques spécialisées, à vous de guetter les bonnes affaires. Votre porte-monnaie vous remerciera !
Si l’offre est pléthorique et les rayons des magasins antigaspi bien fournis (une preuve de plus de l’énorme gaspillage du secteur agroalimentaire), n’allez pas dans ces magasins avec en tête une liste de courses précise : leur achalandage dépend des arrivages, même si certains produits reviennent très régulièrement. C’est par contre l’occasion de faire de bonnes affaires, avec des produits (presque) parfaits et moins chers ! Une autre manière d’éviter le gaspillage, avant même de faire ses courses, c’est d’ouvrir ses placards et… de cuisiner ! Pour ça, outre la débrouillardise et les livres de cuisine (on vous conseille celui de Marmiton, coécrit avec la Fondation GoodPlanet), des applications existent également.
Frigo Magic, par exemple, vous indique les recettes que vous pouvez réaliser avec les ingrédients dont vous disposez. Une manière de plus de réduire le gaspillage alimentaire, qui s’élève toujours en France à 30 kg par an et par personne ! Venez faire l’expérience d’une cuisine engagée, généreuse et accessible à la Fondation GoodPlanet, avec des cours de cuisine organisés tous les week-ends à partir du
6 avril 2024 au 1 carrefour de Longchamp, à Paris (XVIe), pour apprendre à cuisiner de façon durable et gourmande !
Plus d’informations et réservations sur le site Goodplanet.org
La région située au sud de Bastia, sur la côte est, était autrefois surnommée le « grenier de Rome ». Ne soyez donc pas étonné d’y retrouver la pasta sous toutes ses formes et à toutes les sauces, ou des recettes méditerranéennes comme l’agliolu, sorte d’escabèche, ou l’aziminu, l’équivalent de la bouillabaisse à base de poissons des côtes corses.
Une cuisine montagnarde
Si l’on pense d’abord aux plages paradisiaques et aux eaux translucides de l’Île de Beauté, sa cuisine vient avant tout des montagnes. Ici, les
Quatrième île de la Méditerranée par sa superficie, la Corse bénéficie de paysages à couper le souffle. Au carrefour de l’Italie, de l’Afrique du Nord et de la France, son histoire et sa gastronomie sont empreintes de ces influences.