L’été, une période à risque pour la digestion
C’est la belle saison, celle des vacances. Ne la gâchons pas avec des erreurs qui peuvent facilement être évitées.
LA DÉSHYDRATATION
Sous l’effet de la chaleur, le corps transpire pour réguler sa température interne. Une perte excessive en eau peut être grave chez les bébés et les personnes âgées.
En cas de diarrhée, fréquente en été et lors de voyages à l’étranger, le premier réflexe à avoir est de se réhydrater (voir page 20).
LES CHANGEMENTS DE RYTHME
Faire la grasse matinée, paresser sur une chaise longue... En vacances, nous cherchons à rompre avec le rythme effréné des journées de travail. Or, l’intestin, ce gros paresseux, a du mal à suivre. Ces changements de rythme et les horaires décalés des repas favorisent la constipation (voir page 24).
LES EXCÈS ALIMENTAIRES
Autres grands plaisirs des vacances: les apéros et les repas en famille ou entre amis. On grignote avant de passer à table, on se repasse les plats, le tout est arrosé d’alcool. L’intestin et l’estomac sont mis à rude épreuve. Pour certains, les lendemains de fête peuvent être difficiles avec des brûlures d’estomac et des remontées acides (voir p. 25).
BACTÉRIES, VIRUS ET PARASITES
Grand classique de l’été, la turista ou diarrhée du voyageur est liée à un défaut d’hygiène. Les germes en cause se transmettent via l’alimentation ou l’eau du robinet. En France, ces intoxications alimentaires touchent plusieurs milliers de personnes chaque année, la rupture de la chaîne du froid étant souvent en cause (voir p. 23).
LES CRUDITÉS ET LES FRUITS
Tomates, cerises, abricots, salades... ces fruits et légumes s’invitent dans nos assiettes. Mais chez les personnes qui ont l’intestin irritable, de douloureuses sensations peuvent se réveiller, accompagnées de ballonnements et de flatulences (voir p. 21).