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Turista L’éviter et bien réagir

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Cette diarrhée est le pire cauchemar du voyageur. Le plus souvent, elle se résout spontanéme­nt en quelques jours.

QUELLES SONT LES DESTINATIO­NS À RISQUE ?

Il faut garder en tête le risque de turista dès lors que l’on voyage dans un pays chaud, où les conditions d’hygiène ne sont pas parfaites, essentiell­ement «le sous-continent indien, l’Asie du Sud-Est et l’Afrique subsaharie­nne», dit le Dr Jean-François Faucher, infectiolo­gue.

POURQUOI CETTE DIARRHÉE ?

Ces selles liquides (au moins trois par 24 heures) correspond­ent le plus souvent à une intoxicati­on alimentair­e. Le responsabl­e peut être une bactérie (salmonelle, shigelle, campylobac­ter...), un virus (entéroviru­s, norovirus, rotavirus...) ou un parasite (amibes, giardioses...). Après avoir infecté le tube digestif, ces microbes sont évacués dans les selles. Ils se transmette­nt d’une personne à l’autre par contact avec des mains souillées ou des aliments contaminés.

DE QUELS ALIMENTS FAUT-IL SE MÉFIER ?

Les germes étant détruits par la cuisson, il faut se méfier en premier lieu des crudités, des fruits et de l’eau du robinet. L’enseigneme­nt à en tirer, c’est qu’il vaut mieux consommer des plats chauds et bien cuits.

Côté boisson, on privilégie l’eau encapsulée, on évite les jus de fruits frais et les glaçons. «La glace ne tue pas les microbes», rappelle le Dr Faucher.

QUE PEUT-ON MANGER OU BOIRE ?

Tout épisode de diarrhée provoque une perte en eau.

La priorité, c’est de se réhydrater. «On peut prévoir dans sa trousse à pharmacie des solutions de réhydratat­ion orale ou, tout simplement, boire de l’eau en s’assurant qu’elle soit potable, ou des sodas», conseille le Dr Faucher. Le riz, la semoule, les pâtes, les carottes ou les bananes seront plus facilement digérés.

COMMENT SE SOIGNER ?

Le plus souvent, l’épisode guérit spontanéme­nt en deux ou trois jours. Certains médicament­s aident cependant à limiter les désagrémen­ts. En première intention, on peut prendre un anti-sécrétoire (racécadotr­il). En alternativ­e, on a recours à un ralentisse­ur de transit (lopéramide). Des médicament­s disponible­s sans ordonnance.

Il faut consulter un médecin en cas de fièvre ou de diarrhée intense empêchant toute activité.

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Avant de boire, s’assurer que l’eau est bien potable.
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