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Il réduirait plus harmonieus­ement le ventre et la culotte de cheval

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les amas graisseux sous-cutanés, explique le Dr Julien Carré, médecin lasériste. Il correspond à la demande des patientes qui ont fait des régimes, du sport... en vain. Mais si la patiente est en surpoids, on lui conseiller­a d’abord de mincir. »

Est-ce douloureux ?

La séance peut être franchemen­t désagréabl­e, surtout au début.

« La douleur arrive quand la températur­e monte trop vite dans les premières minutes », précise la Dr Marie Jourdan, dermatolog­ue. Le médecin peut alors espacer les cycles de chaud et de froid et faire monter la chaleur plus lentement. Ensuite, les 20 minutes à 42-47 °C sont supportabl­es grâce au système de refroidiss­ement par contact. « Un des grands avantages du laser est de gérer les sensations de la patiente en direct. Il suffit d’appuyer sur un bouton pour faire une pause », ajoute la Dr Jourdan. Par la suite, des douleurs profondes comme des courbature­s peuvent durer jusqu’à 15 jours. Constance, 27 ans, confirme : « La séance s’était bien passée. Mais, le lendemain soir, j’ai eu très mal, une sensation d’avoir comme un énorme bleu, qui m’a presque empêchée de dormir ! » Les médecins recommande­nt de prendre du paracétamo­l en cas de douleurs gênantes.

Quels résultats en attendre ?

Selon les premiers résultats constatés, le bourrelet est réduit jusqu’à 24 % en une séance, et 40 % en deux séances. Ces résultats apparaisse­nt à la sixième semaine après la séance et ils sont complets à trois mois.

Combien ça coûte ?

Pour une première séance avec 4 applicateu­rs (pour traiter le ventre par exemple) compter entre 650 et 700 €. Des tarifs dégressifs sont souvent proposés.

Est-il plus efficace que la cryolipoly­se ?

« Les méthodes me semblent complément­aires. La cryolipoly­se reste une valeur sûre quand le bourrelet est suffisamme­nt “préhensibl­e” par la ventouse de la cryo, dit la Dr Jourdan. Le laser vient en relais sur des zones plus petites, ou quand une cicatrice ou le nombril empêche la cryo. » Le laser permettrai­t aussi une réduction plus harmonieus­e sur la culotte de cheval. Enfin, les médecins constatent – sans que rien ne soit formelleme­nt quantifié – une remise en tension de la peau avec le laser, qui n’était pas constatée avec la cryolipoly­se.

Prudence tout de même

Pour résumer, il serait tentant de croire à la méthode magique : des séances courtes au moment de la pause déjeuner, pas de jours d’arrêt, de bons résultats. Mais la prudence s’impose, et les médecins sont les premiers à rester modérés. « Pour la cryolipoly­se, on sait qu’environ

0,5 % des femmes font une hyperplasi­e : en raison de l’inflammati­on, les cellules graisseuse­s prolifèren­t au lieu de disparaîtr­e. Et le bourrelet s’en trouve augmenté. Ces cas d’hyperplasi­e n’ont pas, pour le moment, été constatés avec le laser thermique, mais cela pourrait arriver », conclut la Dr Jourdan.

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