CONSEILS PRATIQUES DE JÉRÉMY BERNARD
> Le matériel photo ne pouvant pas s’alléger, il est déjà important de prévoir du matériel de montagne ultraléger (ski, fixations, peaux, piolet, pelle, sonde…) > En ce qui concerne le matériel photo, il faut aller à l’essentiel. Participer à un trip en autonomie n’est pas un projet artistique, il faut prendre ça comme un photoreportage. Un appareil photo, pour moi 5D Mark III, ainsi que 2 objectifs (16-35 mm f/2,8L II USM + 70-200 mm f/2,8 USM) suffisent. Ces objectifs sont complémentaires et peuvent ainsi permettre de couvrir un large champ d’action. > Les batteries. Pour éviter de transporter des panneaux solaires ou autres appareils permettant la charge d’appareil électronique, je conseille de prendre plusieurs batteries dès le départ. Une batterie de 5D Mark III est légère et a une très bonne autonomie. Le pire ennemi étant le froid, il faudra prendre soin des batteries. Les laisser au chaud toute la journée au fond du sac (enroulé dans des vêtements techniques par exemple) mais aussi, dormir avec… Au fond du sac de couchage et dans une poche de la veste, il fait chaud !! > Cartes mémoires. Partir neuf jours en montagne ne signifie pas shooter neuf jours non- stop. Bien au contraire ! Privilégier les grosses capacités évitant ainsi de devoir transporter plusieurs cartes mémoires. Elles ne sont pas très résistantes à l’eau, aux chocs et au froid… une carte de 64 Go sera certainement suffisante. Après, chacun shoote comme il le veut donc prévoir en fonction. Encore une fois, c’est un reportage de photojournaliste, rien ne sert de shooter 3 000 000 d’images. Il faut aller à l’essentiel. > Attention : bien nettoyer et vérifier son matériel après chaque jour en montagne. La nuit en refuge n’aidant pas les optiques ou boîtiers, il faudra prendre soin de les essuyer si condensation ou mouillé pour cause de mauvais temps !!! Ouvrir son sac pour aérer le compartiment photo peut être une bonne option. > Principaux ennemis d’un tel trip : - le poids - le froid - la fatigue Être en bonne condition physique semble être une évidence. L’on ne part pas neuf jours en autonomie en ayant la condition physique de Carlos…