Skieur Magazine

COMMENT S’Y RETROUVER ?

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Aux dires de notre spécialist­e BootDoc, l’une des plus grosses évolutions des dernières années concerne la mise au point des chaussons. Aujourd’hui, on distingue trois types de techniques de moulage qui se différenci­ent par la taille de la zone customisab­le, mais aussi par leurs propriétés mécaniques et par leurs prix. 1. Le thermomoul­age : le chausson comporte des zones stratégiqu­es sensibles à la chaleur que l’on peut compresser. Attention, il n’est pas toujours nécessaire de procéder au moulage, loin de là, car le chausson se tasse naturellem­ent avec le temps. Si l’on manque de place sur certaines zones, alors le moulage se justifie. Il permet surtout de gagner en confort immédiat, comme si l’on avait déjà fait une dizaine de jours de ski avec ce chausson. 2. Le thermoform­age : le chausson est thermoform­able à 100%. Si besoin est, il faut le mouler à la forme du pied en le chauffant. Il est très isolant, donc chaud et léger mais en revanche, il se charge très vite en humidité. Les chaussons 100% thermoform­és sont plus souples, offrent un confort important, mais moins de rigidité et de précision que les chaussons injectés. 3. L’injection : on injecte une mousse en PU dans le chausson qui s’infiltre dans les moindres recoins pour prendre la forme du pied. C’est une excellente solution pour les pieds difficiles ou à problèmes mais l’option s’avère coûteuse. L’injection offre cependant un gain important en matière de maintien et de rigidité, détail souvent nécessaire pour les bons et très bons skieurs. Si le confort est excellent, encore faut-il avoir les pieds habitués même si les solutions d’injection actuelles proposent des chaussons beaucoup moins rigides qu’avant. D’ailleurs, si l’injection est souvent associée à la course, sachez qu’aujourd’hui, quasiment aucun chausson course n’est injecté.

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