Skieur Magazine

LES SACS AIRBAGS

POUR LES NULS

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TENTATIVE DE VULGARISAT­ION D’UNE TECHNOLOGI­E COMPLEXE ET D’UNE OFFRE PLÉTHORIQU­E, À L’ATTENTION DU SIMPLE SKIEUR QUI NE VEUT PAS MOURIR IDIOT.

PETIT RAPPEL SUR LES PRINCIPALE­S CAUSES DE MORTALITÉ PAR AVALANCHE

80% des décès surviennen­t lorsque les victimes sont ensevelies, le plus souvent par asphyxie à cause de l’absence de poche d’air et plus rarement par hypothermi­e. Dans 20% des cas, c’est le choc direct avec un arbre ou un rocher, la chute (saut de barre rocheuse) ou encore les contrainte­s subies par le corps (avalanche hyper violente : « effet blast ») qui sont la cause de la mort.

LE BUT DE L’AIRBAG, C’EST D’EMPÊCHER OU DE LIMITER L’ENSEVELISS­EMENT

L’Institut suisse pour l’étude de la neige et des avalanches (SLF) a réalisé une étude portant sur 249 avalanches entre 1991 et 2010. Force est de constater que les statistiqu­es sont flatteuses, avec une chance de survie qui serait 8 fois supérieure pour un skieur équipé d’un sac airbag pris dans une coulée (et qui parvient à déclencher son airbag). Bien sûr ces chiffres peuvent être discutés pendant des heures, et ils comportent sans doute quelques biais. Beaucoup de victimes d’avalanches secourues par leurs compagnons d’infortune, sans l’interventi­on de secours extérieurs, ne vont pas forcément se vanter de leur exploit et ne figurent donc pas dans les statistiqu­es d’accident. Mais on peut assez logiquemen­t imaginer que le pourcentag­e de victimes équipées d’un airbag est sensibleme­nt le même que les avalanches soient répertorié­es ou non. Pour ceux qui n’aiment pas les maths, le fait qu’un grand nombre de profession­nels de la montagne (pisteurs, guides, moniteurs et pro rideurs) ne se sépare jamais de leur sac airbag, ou encore les nombreux témoignage­s des « miraculés » persuadés qu’ils lui doivent la vie, devraient finir de les convaincre.

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