LES 3 VALLÉES
SKI DE PISTE
Avec six cents kilomètres de pistes (selon les manifestants, un peu moins selon la préfecture), situés entre 1300 mètres et 3230 mètres d’altitude sur une multitude d’expositions, ce domaine immense permet de trouver de la bonne neige tout au long de la journée en suivant le parcours du soleil, et de passer de la douce forêt de Courchevel le Praz à une ambiance alpine d’altitude au sommet de la Cime Caron à Val Thorens. Ici, il y a de quoi faire, entre les pistes mythiques que sont la Combe du Vallon sur Méribel Mottaret, la superbe Jean Blanc au Praz, la terrible Lac Noir aux Menuires ou bien la jolie Christine de Val Tho, et les superbes itinéraires qui permettent à tout un chacun de faire le tour du domaine sans prendre deux fois la même piste.
Grâce aux soixante-douze dameuses intervenant sur le domaine tous les soirs, les pistes ont la réputation d’être les mieux préparées au monde, ce qui n’est sûrement plus vrai, mais demeurent sans conteste dans ce qui se fait de mieux en France. Elles feront également le bonheur des débutants, les espaces leur étant destinés étant faciles d’accès car plutôt sur le bas de chaque domaine, et bien sécurisés à l’écart des skieurs à haute vitesse. Attention toutefois à certains croisements de pistes, comme à Val Thorens, où il s’agit quand même de bien comprendre que l’on n’est pas seul dans la station… Le haut des domaines est quant à lui plus propice aux bons skieurs avec des pistes de caractère et des pentes plus raides. Malgré tout, il est possible de naviguer dans Les 3 Vallées même avec un petit niveau de ski, plusieurs itinéraires adaptés sillonnant le domaine de long en large.
SKI HORS PISTE
Détaillé station par station, le hors-piste du domaine des 3 Vallées est probablement l’un des plus diversifiés des Alpes françaises. La proximité du Parc National de la Vanoise donne la chance aux plus expérimentés d’explorer des itinéraires de randonnée d’envergure en haute montagne, à l’image de La Portetta au départ de Courchevel Moriond ou de l’énorme face du glacier de Péclet à Val Thorens, sachant évidemment qu’un guide de haute montagne reste obligatoire pour s’offrir ces journées d’exception, d’autant qu’en s’organisant bien, cet investissement ne coûte vraiment pas si cher. Les hors-pistes par gravité et itinéraires en forêt donnent la chance d’exploiter sans une goutte de sueur des pentes plus ou moins engagées selon le niveau mais là aussi, mieux vaut être accompagné par un professionnel. Il existe, bien sûr, des zones en « bord de piste » à exploiter, comme sur Méribel Mottaret sur le secteur du Mont Vallon, sur le versant nord de St Martin, en bordure de la piste du Lac Noir aux Menuires ou sur le secteur Chanrossa à Courche
vel, mais gardez toujours à l’esprit que là où ce n’est pas damé, c’est hors-piste !
Bref, pas la peine de vous faire un dessin : sur un tel domaine, les possibilités sont immenses.
VILLAGE
Bien que sur le même domaine, chaque station a sa particularité architecturale, plus ou moins en adéquation avec le décor qui l’entoure.
> Orelle : petit village montagnard, c’est-à-dire pas forcément qu’en bois et pierres sèches comme le voudrait l’imaginaire dicté par les livres de déco, en fond de vallée.
> Val Thorens : station intégrée des années 70. Immeubles de même style avec studios à foison. Attention, de nouvelles constructions sont progressivement en train de changer la donne, mais disons que c’est dense, très dense même.
> Les Menuires : pensé dans les années 60, à une époque où l'aspect pratique primait sur l'esthétique, le style architectural des Menuires ne fait pas toujours l'unanimité. Des efforts ont été faits avec des chalets modernes construits à la place des certaines barres. > St Martin de Belleville : entièrement rénové de belle manière, respect du bâti montagnard traditionnel, construction en groupes serrés, toitures en lauze ou en gris foncé, murs en enduit de couleur rose typique. Bien. > Méribel Village, Méribel Les Allues : jolie architecture à allure traditionnelle (enfin, de ce qu’on imagine être traditionnel…), mélange de pierre et de bois. > Méribel : composée de plusieurs quartiers apparus à des périodes différentes mais qui restent homogènes avec l’utilisation massive du bois, c’est la station de référence en matière d’esthétique et de respect d’un cadre collant parfaitement avec l’environnement montagnard.
> Brides-les-Bains : station thermale l’été, ce bourg de fond de vallée a été relié au domaine de Méribel lors des JO d’Albertville en 92 du fait de sa capacité d’accueil. Son architecture est principalement composée de villas, d’hôtels thermaux et d’un casino qui joue un rôle de premier plan.
> Courchevel Le Praz : joli village sur un plateau à 1300 mètres d’altitude, entièrement rénové en faisant honneur à la pierre et au bois.
> Courchevel La Tania : station des années 90. Conception moderne mais limitée qui s’intègre bien à l’endroit. > Courchevel Village (1550 m). Promotion plus moderne qui associe la pierre et le bois. Plutôt bien réussi.
> Courchevel Moriond (1650 m). Orienté sud-ouest sur un balcon et très ensoleillé, c'est le premier « village » de la station de Courchevel créé en 1930, qui a su réhabiliter avantageusement, à travers les époques, ses quelques immeubles des années 70. > Courchevel 1850 : l’aménagement architectural n’a jamais cessé d’être actif et perfectionniste dès les débuts dans les années 50. Son développement urbanistique par des architectes de renom en fait la capitale des stations de luxe entre mesure et démesure.