Elan, Ripstick à la vie, à la mort
COMME BEAUCOUP DE CONSTRUCTEURS, ELAN S’INVESTIT DANS UN DÉVELOPPEMENT DURABLE DE SES SKIS EN RÉDUISANT PETIT À PETIT L’UTILISATION DE RÉSINE DANS LA CONSTRUCTION DE SES SKIS, VEILLANT BIEN À NE PAS NUIRE À LEURS PERFORMANCES.
Pas de disparition notable chez Elan pour cette nouvelle saison 2024-2025, à l’exception des deux gros Ripstick 106 et 116, qui se voient seulement remplacés, tout comme l’intégralité de la gamme qui évolue.
UN MEILLEUR TOUCHER DE NEIGE DANS LA GAMME RIPSTICK ?
Petite révolution dans la gamme freeride Elan. Le plébiscité Ripstick est totalement revu, autant au niveau de la construction que du moule. On trouve toujours quatre largeurs avec les Ripstick 88 (649 euros), Ripstick 96 (700 euros), Ripstick 102 (750 euros) et Ripstick 108 (800 euros). Côté femmes, les Ripstick 88, 94 et 106 ont également un nouveau moule. La principale évolution du ski réside dans sa spatule et son talon, jusqu’alors très prononcés. Ils sont désormais allégés, ce qui donne un ski plus léger sur la balance, mais surtout en ressenti sur la neige. « Cela devrait se matérialiser par une inertie beaucoup moins forte en courbe », explique Maxime Moynat, responsable marketing du groupe Sunset. Côté construction, on retrouve toujours des renforts carbone sous forme de plaque et de tubes, déplacés pour apporter plus de confort. L’utilisation d’un nouveau carbone préimprégné (prépeg) vise à réduire l’utilisation de matériaux lourds, notamment de résine. Cela donne donc un ski plus léger, mais aussi avec un impact moins important. Le Ripstick est d’ailleurs toujours disponible en version Black, avec un tube et une plaque de carbone ajoutés au Ripstick classique. Sont disponibles un 94, un 96 et un 102 en version Black. Le Ripstick Tour 104 (799 euros), ski signature de Glenn Plake, change de cosmétique mais reste toujours éclatant de rose et d’orange.
La structure de la gamme Race d’Elan n’évolue pas. On retrouve toujours les trois skis ACE GSX (1099 euros), SLX (1049 euros)et SCX (1099 euros), avec comme seul changement l’utilisation désormais d’une plaque Fusion. Le ski ne bouge pas, donc, mais devrait être rigidifié par la plaque. Côté Wildcat, la gamme piste destinée aux femmes, pas de changement d’appellation. À la place d’un Wildcat C et d’un Wildcat Cx, on retrouve désormais un Wildcat 86Ti également proposé en version carbone, ainsi qu’un Wildcat 82 Ti. Comme sur les Wingman, Elan fait le choix de limiter l’utilisation des résines et matériaux lourds pour cette gamme.
La gamme Playmaker, qui se destine au freeride moderne, se voit étoffée de deux nouveaux skis. On découvre un tout nouveau Playmaker 111 qui bénéficie des chants 3D caractéristiques de la gamme, destiné au freestyle backcountry. Un renfort carbone en tube placé sous la fixation lui offre la rigidité nécessaire pour rester joueur, tout en restant assez léger. De l’autre côté de la gamme, un Playmaker 87 se destine, lui, au backcountry polyvalent.
ROXA
Exit la R-Fit Pro, une quatre crochets à 100 aux métas. Elle devient la R-Fit MV, avec un nouveau collier en bi-injection : une première chez Roxa ! Sa coque est, elle aussi, revue par rapport à l’ancienne. « Cela va rendre le chaussant beaucoup plus facile, la chaussure offre un confort assez impressionnant. » De la 100 à la 130, Elan fait le choix d’équiper sa chaussure en chausson haut de gamme. À partir de 350 euros.
La R3, chaussure freeride à trois crochets, est, elle aussi, revue : on lui trouve une nouvelle languette redessinée avec un empiècement en métal relevant le capot. Elle possède toujours une languette en deux parties pour un meilleur débattement sur l’arrière en montée, agrémenté d’un nouveau système ski-marche qui repose désormais sur une pièce en métal modulable. Ainsi, on pourra changer l’inclinaison de la chaussure, chose impossible jusqu’à maintenant. Trois modèles sont disponibles : la R3 110, 120, et 130 et chez les femmes la R3 95, 105 et 115, toutes équipées en chausson Intuition, le plus haut de gamme.