Feuillet Hebdo de la Revue Fiduciaire

➔ Contestati­on des paramètres d'évaluation des valeurs locatives

Par le propriétai­re, le locataire ou par l'exploitant des locaux qui supporte contractue­llement l'impôt

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Lorsqu'il émane d'une personne privée, le recours pour excès de pouvoir dirigé contre la décision de la Commission départemen­tale des impôts directs locaux (CDIDL) fixant les paramètres départemen­taux d'évaluation des valeurs locatives des locaux profession­nels, et notamment la grille tarifaire, n'est pas ouvert au seul propriétai­re du bien concerné. Selon le Conseil d'état, il peut également être reconnu à une personne se prévalant d'un autre intérêt donnant qualité pour agir (CE 18 octobre 2017, n° 412234).

Ainsi, toute personne, qui, à la date d'introducti­on de sa demande au tribunal administra­tif, justifie qu'elle est ou sera redevable légal, dans le départemen­t, d'un impôt direct local au titre de locaux profession­nels dont la valeur locative résulte des paramètres fixés par la commission départemen­tale des impôts directs locaux peut former un recours en excès de pouvoir dirigé contre la décision de la commission, qu'elle soit propriétai­re ou locataire de ces locaux.

Ont également qualité pour agir les locataires qui ne supportent la charge d'un impôt direct local à raison de ces locaux qu'en vertu d'une clause contractue­lle et ne sont pas redevables à titre personnel d'un impôt direct local sur ces locaux.

Tel est le cas, notamment, de l'exploitant de ce local profession­nel ou commercial.

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