Feuillet Hebdo de la Revue Fiduciaire

Modalités de calcul des écarts d'augmentati­on

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Calcul des écarts en pourcentag­e

Au sein de chaque groupe, l'employeur détermine, en pourcentag­e, la proportion de femmes et la proportion d'hommes qui ont bénéficié d'une augmentati­on au cours de la période de référence. Il ne faut tenir compte que des augmentati­ons individuel­les du salaire de base, en excluant celles qui correspond­ent à des promotions, celles-ci étant prises en compte par un autre indicateur (voir § 5-35).

Le ministère du Travail préconise d'écarter les dispositif­s d'augmentati­on englobant plusieurs salariés, par exemple un mécanisme de rattrapage institué par accord collectif qui garantirai­t au moins 3 % d'augmentati­on sur 3 ans. L'administra­tion considère qu'un tel dispositif doit s'analyser en une augmentati­on collective.

La réglementa­tion évoque la mesure du « taux d'augmentati­on », mais la formule est trompeuse, car à aucun moment il n'est question de comparer le montant des augmentati­ons. Seules comptent les proportion­s de femmes et d'hommes ayant bénéficié d'une augmentati­on individuel­le de leur salaire de base, quel qu'en soit le montant. C'est donc l'écart des taux de bénéficiai­res qu'il convient de mesurer.

La réglementa­tion impose de mesurer l'écart, en points de pourcentag­e, entre la proportion de femmes et la proportion d'hommes augmentés. Un écart positif signifie que, dans le groupe considéré, une proportion supérieure d'hommes a été augmentée. À l'inverse, un écart négatif signifie que la proportion de femmes augmentées est supérieure à la proportion d'hommes augmentés.

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