Feuillet Hebdo de la Revue Fiduciaire
Les adaptations organisées par le protocole
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Le protocole organise cependant ces adaptations permettant de retirer temporairement le masque à certains moments de la journée en fonction de deux critères :
- un critère géographique en distinguant quatre zones : les départements où l'urgence sanitaire est déclarée (Guyane et Mayotte, à l'heure où nous rédigeons), ceux déclarés par les pouvoirs publics zones de circulation active du virus avec un taux d'incidence élevé de niveau 1 (zones « rouges », avec notamment un taux d'incidence supérieur à 50/100 000 habitants) ; ceux avec un taux d'incidence plus faible de niveau 2 (zones « orange », avec un taux compris entre 10 et 50/100 000 habitants), ceux avec un taux d'incidence de niveau 3, plus faible (zones « vertes », avec un taux d'incidence inférieur ou égal à 10/100 000 habitants) ; la carte est publiée par Santé Publique France et sera actualisée ;
- un critère relatif aux mesures prises et au contexte.
Ainsi, le retrait occasionnel du masque suppose la réunion des conditions suivantes dans les zones de niveau 3 (zones « vertes ») :
- le respect d'une distance physique entre les personnes d'au moins un mètre,
- une ventilation et/ou aération fonctionnelle et efficace,
- l'existence d'écran de protection de type vitres ou plexiglas entre les postes de travail,
- et une politique sanitaire avec un référent Covid et une capacité à l'auto-éviction en cas de symptômes ou de capacité rapide de dépistage.
Dans les zones de niveau 2 (zones « orange »), il suppose en sus de ces conditions, l'existence d'une extraction d'air haute fonctionnelle et proportionnelle au volume et à la fréquentation de la pièce et un grand volume dans l'espace de travail.
Dans les zones de niveau 1 enfin (zones « rouges »), il suppose en sus des conditions précédentes, un nombre de personnes réduit permettant d'éviter une forte densité dans l'espace de travail, avec un espace de 4 m2 par personne.