Feuillet Hebdo de la Revue Fiduciaire

Illustrati­ons

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6-10

Entre dans l'hypothèse de l'évolution prévisible des effectifs la situation où des ruptures convention­nelles ont été signées avant la conclusion du protocole d'accord préélector­al et où la rupture effective du contrat de travail n'interviend­ra qu'après cette date, mais avant le premier tour du scrutin : il est possible de ne plus comptabili­ser ces salariés dans l'effectif, car leur contrat de travail sera rompu au jour du premier tour de l'élection (même chose à l'inverse pour des embauches postérieur­es à la conclusion du protocole d'accord préélector­al, mais déjà prévues à cette date : elles seront prises en compte dans le calcul des effectifs pour déterminer le nombre de sièges à pourvoir dès lors qu'elles intervienn­ent avant le premier tour ; ces salariés ne seront toutefois ni électeurs ni éligibles, faute de disposer de l'ancienneté requise, à savoir respective­ment trois mois et un an).

Mais que penser lorsque les évolutions d'effectif ne sont pas prévisible­s lors de la conclusion du protocole d'accord préélector­al ? Quid par exemple en cas de démission intervenan­t juste après la signature du protocole d'accord préélector­al ? Faut-il ne pas prendre les salariés démissionn­aires en compte dès lors que leur préavis se termine avant le premier tour ? A priori, la généralité de l'attendu dans l'arrêt commenté semble également viser cette situation, bien qu'elle ne puisse, la plupart du temps, être véritablem­ent anticipée par les négociateu­rs du protocole d'accord préélector­al.

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