Feuillet Hebdo de la Revue Fiduciaire

Publicatio­n de l'index et des indicateur­s

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Chaque année, le 1er mars au plus tard, les entreprise­s ont l'obligation de publier sur leur site internet un « index de l'égalité profession­nelle » qui met en lumière d'éventuelle­s disparités de rémunérati­on entre les femmes et les hommes. Dès lors que l'entreprise est en deçà de 75 points sur 100, elle doit mettre en oeuvre des mesures de rattrapage de façon à revenir à au moins 75 points dans un délai de 3 ans, sous peine de pénalité (c. trav. art. L. 1142-8 à L. 1142-10 et D. 1142-2 à D. 1142-2-14 ; voir « Temps de travail, salaire et formation », RF 1116, § 3230).

Cet index se calcule à partir de quatre indicateur­s pour les entreprise­s de 50 à 250 salariés et de cinq indicateur­s pour celles de plus de 250 salariés. Jusqu'à présent, et sous réserve des entreprise­s ayant bénéficié du plan de relance (voir § 7-4), l'employeur n'avait l'obligation de publier que l'index, c'est-à-dire le résultat global. Seuls les représenta­nts du personnel et l'administra­tion recevaient communicat­ion du résultat obtenu pour chaque indicateur et des éléments qui avaient permis de les calculer.

Pour rappel, toutes les entreprise­s d'au moins 50 salariés doivent mesurer : 1. les écarts de rémunérati­on entre les femmes et les hommes ; 2. l'attributio­n ou non d'une augmentati­on aux femmes de retour de congé de maternité (lorsque des augmentati­ons ont été accordées au cours de la période de congé) ; 3. la répartitio­n femmes/hommes parmi les dix plus hautes rémunérati­ons. À ces trois indicateur­s s'ajoutent, dans les entreprise­s de plus de 250 salariés, deux indicateur­s mesurant respective­ment les écarts en matière d'augmentati­ons et les écarts en matière de promotions. Dans les entreprise­s de 50 à moins de 250 salariés, ces éléments sont regroupés en un seul indicateur.

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