L’invitée

« Il n’y a rien de plus sexy qu’un homme en train de cuisiner »

Catherine Marchal : « Il n’y a rien de plus sexy qu’un homme en train de cuisiner »

Durant les fêtes de fin d’année, France2 diffuse «On va s’aimer un peu, beaucoup», une nouvelle série dans laquelle la comédienne incarne une avocate qui travaille avec sa fille.

Sur les tournages, les repas sont-ils un élément important?

Ils sont essentiels ! Une mauvaise cantine peut tuer un film car ça met tout le monde de mauvaise humeur. Équipe technique ou comédiens, on a tous besoin de repas copieux et bons. Lorsque la cuisine tient ses promesses, l’ambiance est souvent meilleure.

Vous êtes maman de quatre enfants. Comment composez-vous vos menus?

C’est compliqué car étant donné qu’ils n’ont pas le même âge, ils ont des goûts différents. Mais avec les pâtes, j’arrive à mettre tout le monde d’accord.

Avez-vous toujours cuisiné?

J’ai bien observé ma maman, qui cuisine très bien, mais impossible d’atteindre son niveau. Je reste la reine des pâtes, des crêpes et des quiches, des plats qu’on prépare en cinq minutes.

Quel est votre rapport à la nourriture?

J’adore manger et je préfère sauter un repas plutôt que mal manger. J’admire les grands chefs et, à mes yeux, il n’y a rien de plus sexy qu’un homme en train de cuisiner.

Après une dispute, quel plat pourrait vous aider à enterrer la hache de guerre?

Sans jamais avoir testé, je pense que le magnésium des huîtres et l’effet anesthésiant du fondant au chocolat seraient parfaits pour détendre l’atmosphère.

Quel plat aimez-vous cuisiner pour vos amis?

Pour leur faire plaisir, je tente des recettes mais c’est souvent raté. (Rire.) Dernièrement, j’ai essayé d’imiter la daube provençale de ma mère, le résultat était honorable mais il me reste encore une grande marge de progression avant d’atteindre la perfection.

Quels sont les aliments que vous n’aimez pas mettre dans votre assiette?

Je ne mange pas les abats. Et, même si, d’après les spécialistes, les insectes vont prochainement débarquer dans nos assiettes, j’avoue ne pas être pressée de les goûter.

Êtes-vous plutôt salé ou sucré?

Plutôt salé, du genre fromage ou charcuterie.

Surveillez-vous l’alimentation de vos enfants?

Oui, ils font partie d’une génération où la malbouffe est terrifiante. Leur apprendre à bien manger est primordial et je suis très vigilante sur ce point.

Comment se déroule un repas de fête chez vous?

Si je décide d’organiser un repas de réveillon, autant bien manger et bien boire. Je commence toujours par choisir les vins, ce sont eux qui déterminent mon menu. Je connais parfaitement les vins que je n’aime pas. Plus je vieillis moins je bois, donc mieux je bois ! (Rire.)

Quels vins remportent vos suffrages?

J’aime beaucoup les vins de Bourgogne parce qu’ils s’accommodent avec tous les plats. Cela peut surprendre mais je suis très vin blanc avec le fromage et très vin rouge avec les fruits de mer ! (Rire.) Le goût de noisette de certains bourgognes rouges se marie parfaitement avec celui des fruits de mer. Le vin blanc sec avec le fromage, c’est une pure merveille.

Quel plat symbolise pour vous un repas de fête?

C’est très cliché mais une boîte de caviar est le seul plaisir que je m’offre uniquement ce soir-là. Servi accompagné de pommes de terre au four avec du pain noir, surtout pas de blinis, et un peu de crème fraîche, c’est un pur régal.