Foie gras un jour, foie gras toujours?
86 % des Français l’ont à leur table à Noël. Mais, cette année, il risque de se faire plus rare. La raison ? Une production en chute libre (– 30 % en un an) suite aux deux années de grippe aviaire qui ont été très coûteuses, particulièrement pour les petits producteurs. Double peine pour les consommateurs, le prix monte en flèche et on n’en trouve pas partout.
Une vraie chasse au trésor pour nous, les consommateurs, si on veut éviter de se retrouver à l’acheter au dernier moment à prix d’or... ou une bonne raison de le tenter maison pour le payer moins cher, puisqu’il est non transformé. Terrine, bocal ou mi-cuit au sel : il y a plusieurs écoles. Le point commun, retirer les nerfs, ce qui reste l’étape la plus délicate. Dans tous les cas, il ne faut pas hésiter à le manipuler franchement.
Et pour ceux qui ne supportent plus l’idée du gavage, une bonne nouvelle nous vient du Sud-Ouest de la France. Une équipe a mis au point, pour les oies, une technique sans gavage grâce à un procédé qui enclenche naturellement un processus de stockage du gras.
Si le produit fini est moins conséquent, il n’a engendré aucun stress pour l’animal. Le bémol ? Le prix : plus de 800 euros le kilo (contre environ 140 euros pour un foie classique). Un produit plus éthique donc, mais réservé au marché du luxe... Espérons que cela en donne l’idée à d’autres producteurs.
Bonne lecture !