André Genoux

« On sentait bien qu’on allait y laisser notre peau. » En prémices de la présentation de sa viticulture, André Genoux, propriétaire, avec son frère, de Mérande, nous explique son passage en biodynamie. C’était il y a dix ans, les vignes maintenant en place ont donné en 2018 une récolte qui amène un sourire sur la face du vigneron. « En Savoie, la biodynamie, c’est pas si compliqué, il suffit de connaître le végétal et la vigne se débrouille, on peut arriver à produire 40 à 45 hectolitres à l’hectare. » Tout le vignoble est exposé au sud sur les communes de Montmélian, Arbin et Cruet et, bien que de tradition, il a su évoluer, ainsi un oeuf en béton sert-il la vinification des blancs. Mais en 2017, c’est le rouge que l’on goûte avec la Belle Romaine (15 €) mûre et juteuse, et le Comte rouge (18 €), fruits noirs et violette, énergie et poivre.