Cuisine et Vins de France

DANS MON PANIER

Épinards, lapin et cerises, le plein d’infos et de recettes

-

Les épinards

Ils doivent une bonne partie de leur popularité à Popeye, et aussi à Catherine de Médicis, qui leur vouait un véritable culte culinaire. Faciles à cuisiner, ils s’apprécient cuits ou crus. Fiche d’identité : cette plante potagère est présente sur les étals toute l’année grâce à ses différente­s variétés. Ses feuilles viennent volontiers accompagne­r le veau, la volaille, le saumon ou le cabillaud. Délicieux dans une tarte, les épinards se fondent dans les plats, comme ceux à la florentine. En salade, mieux vaut choisir les jeunes pousses, notamment les primeurs en cette saison, au goût plus sucré et plus doux. Côté nutrition : légers sur la balance (28 kcal pour 100 g), mais poids lourd des superalime­nts, avec une concentrat­ion exceptionn­elle en antioxydan­ts, dont la lutéine et la zéaxanthin­e, précieux pour la santé oculaire. Leur richesse en fibres, en minéraux (fer, magnésium, manganèse, calcium, cuivre) et en vitamines (C, E, B9, provitamin­e A) varie en fonction de leur mode de cuisson, avec une préférence pour la vapeur. Bien les choisir : des feuilles et une tige fermes, légèrement humides, reflètent leur fraîcheur. Leur vert foncé doit être exempt de jaunisseme­nt ou de tache. Aussitôt achetés, aussitôt préparés, car les épinards ne se conservent que quelques jours au réfrigérat­eur. À partir de 4 € le kg.

Le lapin

Avec sa chair tendre et fine, il est l’ingrédient principal de beaux classiques de la gastronomi­e française, et s’accommode de mille et une façons. Fiche d’identité : du point de vue de la législatio­n, le lapin est considéré comme une volaille. Parmi les lapins d’élevage, on trouve le bleu de Vienne ou le rex du Poitou, particuliè­rement savoureux. Braisé, rôti, en cocotte… une cuisson longue décuple son goût. Sa chair, sans la peau, absorbe facilement le gras et apprécie d’être marinée. Il se consomme également froid, dans les salades ou en terrine. Côté nutrition : peu calorique (170 kcal pour 100 g), cette viande survitamin­ée renferme une bonne quantité de sélénium, fer, zinc phosphore, vitamines B3, B6 et B12. Elle contient 20 % de protéines et 60 % d’acides gras insaturés, dont une bonne partie d’oméga 3, bénéfiques à l’organisme. Bien le choisir : il doit avoir une jolie chair rosée et un oeil brillant, des cuisses rebondies et un râble bien charnu. Donnez votre préférence à un animal labellisé, Lapin de France ou Label rouge, qui reçoit une alimentati­on de qualité, car cet animal prend le goût de ce qu’il mange. À partir de 10 € le lapin entier.

Les cerises

Leur saison est courte et leur saveur intense. Sucrées ou acidulées en fonction des variétés, elles se savourent crues ou cuites, de l’entrée au dessert.

Fiche d’identité : 80 % des cerises cultivées en France appartienn­ent à la famille des bigarreaux. De la burlat, première au calendrier, à la Sweetheart, qui clôt la saison, elles sont reines dans un clafoutis, en fusion avec le chocolat, en sauce ou poêlées pour accompagne­r les viandes. Les variétés acides, comme les griottes, sont quant à elles parfaites pour les confitures. Côté nutrition : elles restent parmi les fruits les plus sucrés (12 % de glucides), mais compensent par un taux record d’antioxydan­ts (cinq fois plus pour les cerises acidulées que pour les douces). Riches en vitamines C, B9 et provitamin­e A, elles ont la réputation d’être diurétique­s, leurs queues trouvant ici un emploi parfait en décoction. Bien les choisir : un pédoncule bien attaché, vert tonique, est un gage de fraîcheur. Le fruit affiche un beau rouge brillant, sans meurtrissu­re. Mieux vaut sélectionn­er les cerises bien mûres, car une fois cueillies, elles n’évoluent plus beaucoup. Et n’hésitez pas à en goûter une avant d’acheter ! À partir de 8 € le kg.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France