Vincent Priou et Augustin Belloy
Si l’histoire de Beauregard remonte aux chevaliers-Hospitaliers au XIIe siècle, ce n’est qu’au milieu du XVIIIe siècle que le domaine passe de la polyculture à la viticulture. Au fil des siècles, les différents propriétaires produisent sur l’un des meilleurs terroirs de l’appellation des vins réputés. Rachetée en 2014 par les familles Moulin (Galeries Lafayette) et Cathiard (Smith-Haut-Lafitte), la propriété retrouve un dynamisme grâce à l’enthousiasme d’Augustin Belloy, membre de la famille Moulin, et de Vincent Priou, directeur général des domaines familiaux. Une quête d’excellence déjà présente dans le second vin du château, Le Benjamin de Beauregard. Violette et cassis composent un nez tout en fraîcheur et en délicatesse. Les tanins veloutés accompagnent une matière déliée, ronde, entre fruit et fleur. Un vin très précis, que l’on pourrait qualifier de « féminin » (33 €). Depuis quelques années, les deux hommes n’ont qu’à traverser la route qui les sépare du château Petit-Village, nouvelle acquisition de la famille.