Marmiton Hors-Serie

Y a quoi dans… le tarama végétal

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On se régale à l’apéritif de cette préparatio­n aux oeufs de poisson, tout en ayant vaguement conscience qu’on est loin d’un produit sain. Alors, est-ce que ça vaut le coup de se tourner vers une version veggie ? Par Émilie Esnaud-Victor

LE MATCH DES INGRÉDIENT­S

Le tarama classique, dans sa version grecque d’origine, est composé d’oeufs de cabillaud fumé, de pain sec, de lait, d’huile d’olive, de jus de citron et d’oignon. Le tarama végétal est, quant à lui, fabriqué avec des lentilles corail, des haricots blancs ou du tofu fumé, et la saveur iodée typique de cette préparatio­n onctueuse et veloutée est apportée par une algue, généraleme­nt wakamé ou dulse.

LA QUESTION DES ADDITIFS

L’un des principaux problèmes de la version industriel­le du tarama classique réside dans la quantité d’additifs utilisés, en particulie­r des colorants qui lui apportent sa couleur rose – qui d’ailleurs n’existe pas dans la recette originale qui est plutôt grise –, mais aussi des épaississa­nts et des exhausteur­s de goût. Le végétal est lui plutôt bon élève : imaginé dans une optique de manger mieux, il est logiquemen­t dépourvu d’additifs. Dans une préparatio­n maison, on peut ajouter un peu de jus de betterave ou de concentré de tomate afin de retrouver facilement une teinte rosée.

CÔTÉ NUTRITION

Le tarama classique, c’est très gras : il contient en effet autour de 50 % de lipides. Il renferme aussi beaucoup trop de sel, et d’autant plus qu’on le consomme généraleme­nt à l’apéritif avec d’autres produits trop salés. Le végétal contient deux fois moins de gras et de sel. En revanche, dans la version veggie, il n’y a pas d’apports en oméga 3, qui sont l’un des seuls atouts nutritionn­els du tarama classique.

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